Burn-out parental

Retrouvez de la sérénité dans votre parentalité
Burn-out parental : Quand des parents qui veulent bien faire s’épuisent

Qu’est-ce-que c’est ? Comme pour le Burn-out professionnel : un syndrome d’épuisement qui survient lorsqu’une personne est soumise à un volume de stresseurs plus important que celui de ses ressources, et cela de manière prolongée (de plusieurs mois à plusieurs années). Concrètement le stress fait pencher dangereusement la balance en l’emportant sur les ressources.

Quels symptômes ? Ils apparaissent graduellement en fonction du stade d’avancement du burn-out.

  • Un profond sentiment d’épuisement qui va bien au-delà d’une fatigue que quelques heures de sommeil pourraient résorber. Cela peut aller jusqu’au sentiment de se sentir complètement vidé, “au bout du rouleau”.
  • Troubles du sommeil, voire de l’alimentation qui entretiennent l’épuisement.
  • Des émotions telles que la tristesse et la colère, le sentiment de “ne plus en pouvoir”.
  • Des difficultés pour se concentrer et réfléchir.
  • Douleurs somatiques (dos, tête, ventre, …).
  • Diminution voire perte de bonheur dans le rôle de parent.
  • Distanciation affective avec les enfants. Épuisé, le parent n’a plus l’énergie de s’investir dans la relation ou moins que d’ordinaire. Concrètement il peut arriver qu’il écoute son ou ses enfant(s) avec moins d’attention, qu’il se sente moins touché par ce que vit l’enfant. A terme il arrive moins montrer son amour à son ou ses enfant(s). Le peu d’énergie qu’il lui reste est consacré à faire ce qui est incontournable (déposer à l’école, nourrir, etc…)
  • Le profond épuisement qui génère de l’irritabilité conjugué à la distanciation affective, peuvent même conduire à des comportements aux opposés des valeurs des parents tels que de la négligence, des violences verbales (hurlements, mots blessants) jusqu’à des violences physiques dans certains cas.
  • Le parent ne se reconnait plus, il n’est plus le parent qu’il était et encore moins celui qu’il voulait être. Ce sont alors des sentiments de culpabilité et de honte qui s’installent. Certains parents peuvent en arriver à un tel niveau de culpabilité qu’il leur apparait préférable de quitter le foyer. Pour d’autres encore ce sont des pensées suicidaires qui leur apparaissent comme la solution appropriée.
  • Le burn-out parental a des conséquences délétères sur l’ensemble de la structure familiale. Ainsi il arrive que l’un des parents ou les deux cherchent du réconfort par ailleurs notamment en développant des addictions (alimentation, alcool, jeu, travail), pour d’autres ce sera l’adultère.

Qui est touché ? Potentiellement tous les parents, hommes et femmes, tous les types de structures familiales sont susceptibles d’être affectées et en particulier les parents perfectionnistes qui veulent tellement bien faire, que les stresseurs s’accumulent. On note également une augmentation des stresseurs dans les familles qui font face au handicap ou la maladie, ou dans les familles monoparentales. Cela constitue donc des facteurs supplémentaires de risque mais le Burn-out n’épargne pas les familles dans lesquelles ces derniers ne sont pas présents.

A qui s’adresser ? En faisant appel à un professionnel qualifié. Ceux-ci sont notamment référencés sur www.burnoutparental.com/s-en-sortir dans la rubrique “S’en sortir / trouver un professionnel près de chez soi. Les Professeures et Docteures en sciences psychologiques Moïra Mikolajczak* et Isabelle Roskam*, ont mené de nombreuses études sur le Burn-out Parental et ont fondé le TRAINING INSTITUTE OF PARENTAL BURNOUT en Belgique, par lequel elles forment et certifient des professionnels de l’accompagnement au diagnostic et au traitement du Burn-out Parental. Lors de cette formation validée par un examen de certification, j’ai bénéficié du fruit de leurs études et reçu des outils professionnels spécifiques au traitement du Burn-out Parental.

Comment s’en sortir ? En premier lieu il s’agit d’identifier les stresseurs et de les mettre en perspective avec les ressources. Ensuite nous travaillons par ordre de priorité à la diminution des stresseurs en nombre mais aussi en importance. Cette étape est complétée par un travail sur le développement des ressources, en parallèle duquel, il convient de restaurer une bonne qualité de sommeil et des moments de détente. Séance après séance les parents reprennent des forces, restaurent la qualité de leur relation avec leurs enfants et in fine une parentalité épanouie de manière durable.

*Elles sont par ailleurs autrices de plusieurs livres de référence.

Burnout pro 2

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Reconnu par l’OMS depuis 2019, il s’agit d’un déséquilibre prolongé entre les stresseurs et les ressources, provoquant à l’apparition de symptômes physiques, psychiques rayonnant à la fois dans la sphère professionnelle et privée. En savoir plus

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